J0 - De Londres à Kerry, à Dingle

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Départ de Londres sous le crachin après des adieux déchirants avec Sangria, direction la pluie, le vent et le froid : la bien-nommée Irlande.

Bah pas du tout ! Atterrissage à l’aéroport de Kerry (plus petite aéroport jamais rencontré (en même temps, j’ai pas beaucoup voyagé, mais quand même)) bref, atterrissage à Kerry Airport sous un soleil radieux et un ciel bleu impeccable ! Bon, c’est pas les températures de Nice mais quand même, la semaine s’annonce vachement bien !

On récupère notre petite black C1 de location et en route ! [Au fait, c’est la Prince Charmant qui conduit le carrosse, à droite forcément ! Il dit que c’est moins stressant de rouler en Irlande qu’à Londres : les routes sont plus larges (ou pas) et y’a moins de monde !]

Kerry airport – Tralee – Anascaul – Dingle

Le routard disait : « L’Irlande, c’est plat, le plus haut-sommet est prêt de Killarney, et mesure 1000m ». Bah n’empêche, je m’attendais pas à voir des minis-Vosges ! L’Irlande est définitivement verte. Pas de forets de feuillus, que des petits sapins balayés par l’iode, des landes sèches vertes-grises, et des pâturages délimités par les mures et des Fushias sauvages. Partout des pâturages. Des vaches, des moutons, des moutons, des vaches et un poney dans le jardin de certaines propriétés. D’où ma question : mais que mangent ces pauv’ bêtes une fois l’hiver venus ? Restent-elles aux prés toute l’année ?

Et puis, en chemin vers Dingle, on croise la mer bien sur. Enfin, c’est l’océan Atlantique, de l’autre coté y’a l’Amérique, mais, comme l’Irlande est ciselée, ça donne des baies déchiquetées plutôt qu’un arrêt net vers le Nouveau Monde.

Je ne sais pas si c’est pour toute l’Irlande pareil, mais ici, le gaélique est encore très présent. Tout en sur-titrés (voir exclusivement écrit) en gaélique. [Jackie, une des vet avec qui je travaille, à grandis à Dingle. Elle me disait avoir appris à l’école « Gaélique » première langue. C’est un peu comme si nous apprenions nos dialectes à l’école. Utilité limitée mais enrichissant)

Dingle. Sur notre plan c’est le plus gros point de la carte, j’aurais du m’en douter en traversant Tralee (le 2^ème plus gros point de la carte) en deux minutes, j’aurais du m’en douter à ce moment-là : non, Dingle c’est pas grand ! Après avoir trouvé : l’office du tourisme (pour avoir le plan et le nom des rues de Dingle), une cash machine, et notre château* On s’est posé 15 minutes au bout de la jetée du port, avec du jambon et du pain. Il était 15h, impossible de trouver autre chose à se mettre sous la dent.

Pi’ on a escaladé Dingle jusqu’à repérer où était l’écurie. Oui, demain c’est Tagada !!!

*Quand je dis château, j’exagère, il manque les douves. C’est tout. Pour un cadeau d’anniversaire, il ne s’est pas moqué de moi le Prince Charmant. Vue sur la baie de Dingle. Je crois que depuis la robe de Blanche-Neige que Mamema m’avait faite à 6 ans, je ne me suis plus sentie aussi Princesse ! Appelez-moi Lady désormais !

P.S. : Ce soir, on a mangé franchouillard. La crêperie Ti’Koz de Dingle. Tenue par un couple de français. Les crêpes sont fines et bonnes (galettes de blés noirs) et leur cidre, du vrai importé directement de Kerne, dé-li-cieux !

Dos au cliquetis des mats du port...

Notre château...

Comments

[Marie B "J'habite à Waterford"]

Pas d'inquiétudes au sujet des animaux au pâturage: le climat très doux de l'Irlande leur permet de rester dehors toute l'année, car l'herbe continue à pousser, la température du sol restant (paraît-il) au dessus de 6 degrés. Sauf exception - et on a eu une grosse exception l'hiver passé, donc les fermiers irlandais ont appelé leurs voisins (les grands-bretons...) au secours - manque de fourrage après un mauvais été.